En 2022, au Québec, la part des personnes âgées de 25 à 64 ans ayant un grade universitaire s’établissait à 30 % chez les hommes et à 35 % chez les femmes.
Les données disponibles pour les pays d’OCDE, permettant d’établir des comparaisons internationales, se rapportent à l’année 2021. Chez les hommes, les Québécois se classent dans le dernier tertile. Les plus fortes proportions d’universitaires se retrouvent en Suisse, au Japon, en Corée et au Royaume-Uni et les plus faibles en Italie, en Espagne et en France.
Chez les femmes, le Québec fait un peu mieux en se positionnant dans le tertile médian. Les écarts géographiques sont moins importants chez les femmes. Près de la moitié des endroits comparés enregistre un pourcentage de femmes ayant un grade universitaire de 40 % ou plus. Dans la majorité des états, les femmes ont des pourcentages plus élevés que les hommes. La Suisse, le Japon, la Corée et l’Allemagne font exception. Les écarts les plus importants entre hommes et femmes sont dénotés au Japon (hommes 42 %, femmes, 26 %) en Suède (hommes, 30 %, femmes, 44 %) et en Norvège (hommes, 29 %, femmes, 44 %).
Tant chez les hommes que chez les femmes, les proportions d’universitaires sont plus élevées en Ontario et au Canada qu’au Québec.