1. Tumeurs malignes
2. Cancer du poumon
3. Cancer colorectal
4. Cancer du sein
4. Cancer de la prostate
Voir également Mortalité par tumeurs malignes, Québec et Canada, séries chronologiques.
1. Tumeurs malignes
Situation actuelle
Tant chez les hommes que chez les femmes, le Québec enregistre en 2018 les taux de mortalité par tumeurs malignes les plus élevés. Dans les trois autres provinces, les taux montrent des valeurs similaires.
Écarts hommes-femmes
Les hommes subissent une mortalité par tumeurs malignes nettement plus élevée que les femmes. L’indice de surmortalité masculine est 133 au Québec et de près de 140 dans les trois autres provinces.
Variation récente
Entre 2000 et 2018, chez les hommes, la diminution de la mortalité par tumeurs malignes oscille, d’une province à l’autre, entre 19 % en Colombie-Britannique et 32 % au Québec. Chez les femmes, l’ampleur de la baisse du taux varie entre 13 % au Québec et 23 % en Alberta.
2. Cancer du poumon
Situation actuelle
Tant chez les hommes que chez les femmes, le Québec présente, en 2018, une mortalité par cancer du poumon nettement plus élevée que le Canada, dans son ensemble, et que l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique.
Écarts hommes-femmes
D’une province à l’autre, la surmortalité masculine par cancer du poumon varie entre 19 % en Alberta et 37 % en Ontario.
Variation récente
Chez les hommes, entre 2000 et 2018, la baisse de la mortalité enregistrée pour la mortalité par cancer du poumon varie entre 31 % et 39 %, d’une province à l’autre. Chez les femmes, la mortalité a augmenté de 9% au Québec alors qu’elle a diminué entre 9 % et 23 % dans les trois autres provinces.
3. Cancer colorectal
Situation actuelle
En 2018, chez les hommes comme chez les femmes, le Québec se démarque avec des taux de mortalité par cancer colorectal plus élevés que ceux du Canada, dans son ensemble, et des trois autres provinces.
Écarts hommes-femmes
Les hommes sont nettement plus touchés que les femmes par la mortalité par cancer colorectal. Ainsi la surmortalité masculine est de 50 % ou plus dans les différentes provinces.
Variation récente
Entre 2000 et 2018, chez les hommes, la mortalité par cancer colorectal a diminué de l’ordre de 30 % au Québec et en Ontario. En Alberta, le taux a légèrement augmenté. Chez les femmes, la baisse du taux a aussi été plus importante au Québec et en Ontario qu’en Colombie-Britannique et en Alberta.
4. Cancer du sein
Situation actuelle
En général, le taux de mortalité par cancer du sein varie peu d’une province à l’autre. Le Québec affiche cependant le taux le plus élevé parmi les quatre provinces comparés.
Variation récente
De 2000 à 2018, la mortalité par cancer du sein a diminué de 28 % au Québec. En Ontario, la baisse a atteint 34 %.
5. Cancer de la prostate
Situation actuelle
Le Québec se démarque des trois autres provinces canadiennes les plus populeuses avec le plus faible taux de mortalité par cancer de la prostate.
Variation récente
De 2000 à 2018, la mortalité par cancer de la prostate a diminué de 44 % au Québec, une baisse plus importante que dans l’ensemble du Canada et que dans les trois autres provinces.